Non à la récupération

Nous réagissons au Schilick Infos du mois d’octobre 2018 : les améliorations du quartier Fischer serait le fruit d’une réflexion commune et d’un travail collaboratif Col’Schick-Cogedim-Ville ?

RECUPERATION EHONTEE : Mme LA MAIRE N’Y EST POUR RIEN !

Ce n’est que le travail de Col’Schick – sans la Mairie -, soutenue par les Schilickois, qu’il a été obtenu de la COGEDIM :

  • une diminution le nombre de logements de 210 (cahier des charges promoteurs/Heineken comparé aux permis modificatifs suite à notre protocole d’accord) incluant une diminution nette de 4500 m2 de surface plancher.
  • l’obtention d’un square à la parisienne de 18,5 ares
  • l’augmentation des espaces verts sur le site
  • des hauteurs de lots ont été revus à la baisse.
  • l’inscription au Patrimoine des Monuments Historiques la Malterie, la Salle de Brassage et la Maison dite Gruber.

C’est l’Association Col’Schick qui a tout fait tout pour influer sur le projet : 3 ans de travail de mobilisation, de recours et de procédures.

Qu’on ne s’y trompe pas : la conjonction entre la date de l’accord (signé le 4/06/2018) avec la Cogedim le lendemain des élections peut faire penser que l’équipe actuelle y est pour quelque chose. Il n’en est rien : c’est un pur hasard de calendrier !

C’est notre mobilisation seule qui permis une amélioration du projet.

Madame la Maire n’y est pour rien. Nous sommes surpris par ses efforts de communication associant le nom de Col’Schick.

Cette précision est pour nous nécessaire pour enlever toute ambiguité dans l’esprit des Schilikois (label Col’Schick associé à la liste Vivre Schilick lors des municipales)

Les raisons de notre accord avec la COGEDIM et l’abandon des procédures étaient le risque de perdre le cinéma MK2, l’attractivité économique et le risque de se trouver à nouveau avec une friche. Encore une fois nous avons agi pour l’intérêt général.

Nous n’irons pas à la pose de la première pierre car :

  • Nous ne voulons pas cautionner la récupération par Mme Dambach
  • Nous ne savons pas quelle sera la qualité urbanistique du bâti. Nous ne pouvons préjuger de rien. Nous ne souhaitons pas porter la responsabilité d’une éventuelle mauvaise future évolution du projet.
  • Tant que les immeubles ne sont pas construits, que nous n’avons pas la garantie que le protocole soit respecté jusqu’à la fin, Col’Schick se doit d’être vigilante.
  • De plus, il ne serait pas souhaitable de discréditer l’association, aller à cette « première pierre » pourrait faire penser qu’il y a collusion.

C’est pourquoi nous ne voulons pas participer à l’opération de communication de la COGEDIM ou apparaître comme un soutien de l’équipe actuelle pas plus que nous ne nous laisserons être récupérés. Ce serait discréditer l’éthique de l’association.